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Diaval
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Diaval
Dans quelques secondes, ta tête allait exploser. Tu te préparais tant bien que mal à ce que ton crâne se déforme pour venir tapisser les murs de la ruelle dans laquelle tu étais. Si tu pensais qu'on était actuellement en train de te battre, rien de tout cela. Tu te réveille simplement d'une mauvaise dose, d'un bad trip, rien de plus. Un corps à toutes épreuves, mais pas pour celles de la vie quotidienne d'un camé. Finalement, personne n'a su qui t'étais dans ce bar et tout le monde t'a trouvé plus ou moins aimable. A tes yeux moins que plus, mais dans les deux cas, c'est ici que tu te trouve.
Le béton désamorcé sur lequel tu gis n'a que faire de tes complaintes silencieuses. Il t'accueille patiemment le temps que tu prennes assez de force pour te relever. Mais tu es las de tout ça... Qu'est ce qui t'a poussé à aller boire plus que prévu ? Une vie comme la tienne, un vie où on ne réfléchit pas... Pourquoi boire ? Après tout, la déprime ne te touche pas, la nostalgie non plus. Tu te permets d'éprouver des sentiments que tu ne connais pas et que tu ne connaitra jamais car ce n'est pas à toi de les ressentir. Pourtant, des étincelles brillent en toi. Un ressentit, dans sa forme la plus pure, la plus brute, que tu ne contraint pas. Pourquoi ? Tu n'as pas été habitué à te restreindre vis à vis de ces parias alors...

Levant ta main au dessus de ton visage, tu vois la silhouette de tes doigts, dont un est démis. Sans même penser à la douleur ou quoi que ce soit, tu y tire dessus pour le remboiter. Un picotement, rien de plus. Assez pour te réveiller finalement.
Tu as le visage trempé, les vêtements sale et ton manteau n'a l'air que d'une guenille. Tu ne ressemble à rien à ce que tu es d'habitude. A part un moins que rien. Du bout des doigts, tu oses toucher ton visage, ta bouche. Et à ton plus grand damn, tu la sens sous tes doigts. Les cicatrices, la brûlure, la machoire ruinée... Rien n'épargne ce touché « Putain... » Et en plus, ils ont pris ton masque.

Mue par une lueur d'espoir, tu finis par rouler sur le côté. Tous tes os criaient au martyr. Toussant légèrement sous la pression de la douleur, tu finis par plier tes genoux, tes bras, te redressant comme tu pouvais. Tu n'arrivais pas à tenir l'équilibre et rester à quatre pattes faisait souffrir tes articulations. Dans la rue juste en face, du bruit retentit. Tu prends alors conscience que le son de la pluie est ta seule compagnie jusqu'à maintenant. Tu te trouve dans une ruelle sordide, sale et mal entretenue. Plus loin, un grand boulevard croise ta route perpendiculairement. Il n'y a également personne, comme si le monde t'a abandonné ici, sans aucune trace de tes agresseurs.

Une fois debout, appuyé contre un mur, tu touche ta botte droite et sens la lame cachée près de ton mollet. De même, en tripotant une poche localisée sur ton pantalon, tu sens ton écran tactile. Que voulaient-ils... ? Pourquoi t'avaient-ils battu de la sorte... ? Ils ne t'ont rien pris !
A nouveau, dans la grande rue en face, du bruit retentit. Une ombre étrange te passe devant. En plissant les yeux, tu remarques sans mal des oreilles bien trop animales et un corps bien trop étranger. Seulement, la créature file à toute vitesse et cette image ne reste qu'une seconde dans ton esprit. Derrière elle, une petite escouade de Hunters. Ils sont trois et un quatrième doit le traquer par les toits et les façades.

Toi, il faut que tu rejoignes ta base. Ainsi, tu te traine jusqu'à la lumière des lampadaires et, comme si la vie s'acharnait, tu ne vois plus personne. L'Animagus et tes collègues ont eu vite fait de disparaitre. Désespéré, tu sortit ton écran, composant le numéro d'une amie à toi « Je suis dans le quartier nord, tu peux venir me chercher ? » La voix féminine émit l'incompréhension « Je sais pas... Humpf... Ecoute, j'ai mal partout, je pense pas pouvoir rentrer à pied et y a pas de station de taxi à proximité... » L'amie commençait à lui parler, l'agaçant légèrement lorsque, plus loin, tu aperçois deux Hunters remontant la rue, à la recherche de quelque chose semblerait-il « Laisse tomber, je me débrouille. » Tu mets fin à la conversation avant de positionner ton écran comme plaque d'identification militaire. La démarche saccadée, tu t'approches alors des unités d'élites « Soldats ! Ne tirez pas ! Je suis le Caporal Liovkine. Section 5. » Comme tu peux t'en douter, les Hunters te tiennent en joue, prêt à t'abattre. Et pourtant, tu répètes ta phrase avant de leur tendre ton écran. L'un d'eux s'approche donc et scanne tes informations. Dès qu'ils ont su qui tu es, ils se sont excusés en te saluant « Vous êtes blessé Caporal ? », « Oui. Aidez moi... Ramenez moi... » Les deux hommes s'approchent de toi et te prient à bras le corps pour t'aider à tenir droit et à marcher. En route vers le véhicule de patrouille, tu tournes la tête sur le côté, regardant l'armure d'un des soldats. Une partie en fer est sur le point de céder et tu prends l'initiative de soulager le militaire de cette pièce d'armure « Je te l'emprunte. » Il ne dit rien, te laissant faire. Toi, comme à ton habitude, tu positionne cela sur ton visage, de manière à cacher la partie inférieure de ta tête. Tu ne sais pas pourquoi, mais ce masque est une bénédiction pour toi. Ne pas être vu, que personne ne sache ce qui t'est arrivé.


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Je le vois.... cette saloperie de monstre vivant.... Il court vite ce fumier. Un animal.... On a affaire à un de ces foutus hybrides. Des poils par-ci des crocs par-là.... Des griffes. Ces horreurs auraient mieux fait de rester à l'état animal. Mes gars sont sur le coup. Ils en veulent autant que moi. Cela fait des jours qu'on le traque et qu'on le file. Cette fois il ne nous échappera pas.... Je tiens ma position de sniper parfaitement immobile perché sur le toit de l'annexe d'une maison. Je ne suis pas très haut, mais j'ai une vue parfaitement dégagée sur la rue. J'entends mes gars gueuler dans l'oreillette qu'il se rapproche. Ils vont me l'offrir sur un plateau d'argent. Je me concentre. Je respire très lentement et très profondément. Depuis le temps et avec l'expérience, je parviens à ne pas trembler un seul instant. Encore un peu.... je réajuste ma position par rapport à sa course.... Avec mes zoom je peux même voir son nez remuer. Bordel, à tous les coups c'est un canin, et il a flairé mon odeur ! Connerie de clébard ! Je ne réfléchis plus et je tire.

Ce n'était pas de la panique ou une quelconque déconcentration, au contraire. C'était de l'expérience. A partir du moment où il avait repéré mon odeur, il aurait bondit dans tous les sens pour m'empêcher de verrouiller ma cible sur mon objectif. Et j'avais bien fait. Il avait déjà bandé ses muscles, mais trop tard. Je regarde sa dépouille un rictus de dégoût sur les lèvres. Un humain normal aurait eu l'épaule d'arrachée avec ce type de munition. Et lui, il n'était même pas mort.... Du moins pas encore. Mes gars arrivent et lui tirent quelques balles supplémentaires. Ce n'est pas un luxe au contraire. J'ai déjà vu une ces des abominations se relever d'entre les morts, en étant plus animal qu'humanoïde, et décapiter d'un coup de croc une de mes jeunes recrues. Alex.... Son visage me hante toujours.... il était si jeune. Son père ne s'en ait jamais remis. Samuel n'en reste pas moins un de mes meilleurs éléments et parmi les plus expérimentés. Dans un sens cela a renforcé sa détermination, mais je ne suis pas dupe. Il s'est radicalisé....

Notre proie à terre, Salem lui donne des coups de pieds. La créature gémit faiblement en se recroquevillant, mais il est déjà à moitié mort. Tout en rangeant mon équipement, je lui ordonne via le micro.

Thor, ici Odin. Arrête de t'acharner on a besoin de lui dans le meilleur état possible pour le labo. Remballez le paquet les gars, les Valkyries arrivent pour faire évacuer la zone.

Roger.

Samuel n'a pas répondu, comme à son habitude. Je n'insiste pas, il a obéit c'est tout ce que je lui demande. L'hélico furtif est déjà arrivé. Mes gars attachent le paquetage via des chaînes électrifiées, on est jamais trop prudent avec.... ça. J'attache la caisse de mon sniper à la sangle qui pend de l'hélicoptère. Je vois mes gars qui montent rapidement. La traque a été longue. Je vais pour rentrer à mon tour quand deux autres de mes gars me disent qu'ils ont un visuel sur un des nôtres. Je m'arrête et arque un sourcil. Il n'y avait que notre escadrons sur le terrain dans cette zone.... Qu'est-ce que c'est que cette embrouille ? L'homme a eu le bon goût de s'identifier.... Caporal Liovkine de la Section 5. J'avais oublié à quel point on s'était développé en si peu de temps. Et pourtant on a encore tant de travail.... Je demande une confirmation d'identité au QG. J'obtiens le visuel de l'homme associé, et demande la position aux deux hommes sur place. Ils me disent qu'ils arrivent directement à ma position. Parfait je vais pouvoir avoir des explications.

Il n'était certainement pas en service, à moins que le Général me fasse des cachoteries. Et lorsque la camionnette blindée arrive, mes gars descendent notre homme. Il est mal en point mais son apparence, du moins ce que j'en vois, colle au profil. Bon sang qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? C'est très loin d'être le pire que j'ai pu voir, mais il n'a pas l'air bien quand même, il tient à peine debout. Mes deux soldats attendent mes instructions, et je me décide sans hésiter.

Sanglez-le pour qu'on le tracte dans l'hélico, on reviendra plus vite au QG que par la route. Et demandez à ce qu'une équipe de soin se prépare à la base.


Bien monsieur !


On montre notre homme. Il a le visage masqué.... pourquoi ? Il n'est pas en mission. Une couverture ? Qui sait....

Caporal Liovkine, Colonel O'Neyl.... Pouvez-vous me dire ce qui vous est arrivé et ce que vous faites ici ?


On décolle, on est déjà dans les airs. Dans l'habitacle, il y a des kits de premiers secours, et un de mes gars se charge de voir s'il peut s'occuper de lui. Un autre pianote sur un écran holographique pour faire le rapport de notre mission. Les succès sont toujours plus plaisants à rapporter que les échecs. Je regarde rapidement notre prise. On lui a administré une dose de sédatif pour pachyderme, mais j'ai toujours l'impression que ce n'est pas suffisant. Je deviens peut-être parano. Je me demande s'il n'est pas déjà crevé....
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Diaval
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Tes vêtements sont si sales et certains arrachés par endroit, que l'on peut bien croire que tu ne fais pas partit de l'armée. Tu n'avais qu'un simple haut à manches courtes, un pantalon et un manteau, le tout de couleur noire. Ton corps entier était tuméfié et, étrangement, cela te rappelait le jour de l'accident.
Tu es à deux doigts de perdre conscience, Dimitri. A deux doigts de sombrer dans un sommeil que tu ne désires pas et d'où tu viens à peine de sortir. Dans ce qu'il te semble une éternité, tu te retrouve devant un haut gradé. Pas un simple supérieur, non, le chef des Hunters, celui qui a la main sur toute l'armée. Tu n'étais qu'un Caporal, trop petit pour qu'il te connaisse ou reconnaisse.

C'est la première fois que tu le vois. Il avait l'air aussi terrible qu'expérimenté. Ta vue est si floue qu'en même temps, tu ne sais pas réellement si c'est bien lui ou un représentation quelconque. Toi qui pensais que tu allais être ramené sans esclandre... Non, il a fallut que l'on t'emmène devant le grand Général d'Armée.
Sous ses ordres les hommes te rentrent dans l'hélicoptère et t'attachent de manière à ce que tu tienne la route. Des questions viennent naturellement, au fur et à mesure, te demandant si il est là pour l'Animagus que tu as vu un temps plus tôt.
Mais ta tête te fait si mal.... Si mal qu'instinctivement, ta main se porte contre ton front pour pouvoir apaiser ce lancement incessant. Avec un peu de chance, tu as de la fièvre mais ça, tu le verras quand tu rentreras à la base.

Un des types qui t'a trouvé, répondit au grand patron avant même que tu ne capte qu'il avait parlé « Nous avons trouvé le colonnel Liovkine errant dans les rues. Il s'est approché de nous dans cet état. Nous avons vérifié son identité à partir de sa plaque et son visage. Pour le reste, je ne sais pas ce qu'il lui ai arrivé. » Tu es arrivé vers eux à moitié inconscient, marchant par on ne sait quel miracle, c'est plutôt normal qu'il ne puisse en dire plus.
Seulement, tu sens le regard insistant du vieil homme. Vieux, mais pas moins habile « Je... » Une toux te prends. Deux fois, avant de te redresser pour essayer de regarder ce que tu pouvais voir. Tes pupilles sont dilatées, tu ne sais même pas si tu articules correctement mais tu continues malgré tout. Comme une épave blindée d'espoirs « J'étais en permission et je suis allé au Pacha pour boire un verre... Je crois que j'y ai rencontré des... connaissances... Puis je me suis réveillé y a pas longtemps ici, dans une ruelle, en voyant vos hommes derrière... une créature... » Raconter une histoire n'a jamais été aussi laborieux. S'il faut, personne n'a rien compris !
Le Pacha est un petit bar lounge dans un des quartiers centraux de la ville. Il n'y a aucune chance pour que, errant complètement saoul, tu puisses tu retrouver dans les quartiers nord qui sont, tout de même, assez ex-centrés. On t'y a emmené et en plus de ça, on t'a frappé « Je ne me souviens plus... Je ne sais même pas si je suis réellement rentré... dans ce bar... » Plus tu parles, plus ta tête te lances. Tu as envie de l'arracher, de n'en faire qu'une bouchée pour ne plus jamais qu'elle te blesse.

La drogue ou les substances nocives comme cela ont le loisir de te créer des réminiscences concernant le jour de l'accident. Des cris, du feu, l'odeur... Heureusement que l'hélicoptère est assez venté pour que tu puisses prendre l'air comme il se doit. A ce compte là, il te le fallait bien. Tu te sens transpirer, évacuer tout ça de la seule façon que ton corps connait. Tu aimerais surtout t'allonger en réalité car, finalement, sous la pluie, t'étais pas si mal.

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C'était à se demander s'il n'était pas passé dans la gueule d'un animagus bovin. Vêtements en ruines, corps qui avait pris cher..... C'était pas le genre de contusion et de plaies qu'on se faisait en tombant d'un escalier. Je l'interroge, mais les réponses tardent à venir, et il semble partir toujours un peu plus loin à la dérive. Drogue ? Alcool ? Tant qu'il ne l'ouvrira pas je ne pourrais rien conclure. L'un de mes gars prend les devants et me donne quelques affirmations. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'ils ont pris des risques. Cela aurait pu être un piège. J'ai déjà du abattre moi-même mes propres hommes tombé entre les mains de ces pourritures de fantômes. Ces horreurs d'outre-tombe qui se prennent pour des marionnettistes, et qui en un claquement de doigts peuvent annihiler tout libre arbitre d'un homme et le faire tirer sur ses frères d'armes sans la moindre hésitation. Le pire.... C'est lorsqu'ils sont encore conscients et que seuls leurs membres n'obéissent plus. Lorsqu'ils vous regardent avec des yeux terrifiés et implorants, et que vous êtes obligé de leur coller une balle dans le crâne. Des gars qui vous ont surement déjà sauvé la vie.... Mais je sais très bien que de toute manière, ils finiront par se tirer une balle dans le crâne. Non pas un suicide mais lorsque ces abominations ont fini de jouer avec, il les oblige à se tuer...

Ce pauvre bougre aurait très bien pu se retrouver sous l'emprise d'un de ces enfoirés, et se frapper tout seul sous leur commandement. Il me faut savoir.... Il me faut déterminer si nous devons rester dans le coin pour peut-être partir à la chasse au spectre. Je crois qu'avec les démons, c'est ceux que je déteste le plus. Finalement il ouvre enfin la bouche. Mais bordel qu'est-ce que c'est inaudible. D'ordinaire nos combinaisons ne nous freine pas dans nos communication, mais là il articule tellement mal que je lui retire sa protection au niveau de la mâchoire. D'ailleurs, s'il était en civil, qu'est-ce qu'il foutait avec juste ce morceau d'équipement ? Je n'ai pas le temps de finir ma question que j'ai ma réponse. J'ai à peine soulevé le masque que je vois une peau brûlée, cicatrisée depuis longtemps surement, mais méchamment atteinte quand même. Finalement, je lui laisse son masque. Je ne suis pas du genre à faire attention à ce type de détails, mais je n'ai pas encore perdu toute mon humanité envers les hommes.

Je retire mes doigts de son cache misère et tend l'oreille plus attentivement. Il est confus mais je n'aime pas ce qu'il raconte. Le Pacha n'est pas la porte à côté, on l'a donc trainé jusqu'à cette ruelle. S'il se souvient d'être aller au bar, mais pas des premiers verres, ce n'est pas bon signe. Si on ne l'a pas volé, c'était une vengeance. Le problème c'est qu'avec toutes ces monstruosités qui pullulent et qu'on traque, la liste des suspects n'est même pas imaginable. Il a eu de la chance, il n'est pas rare que les hommes qui se font identifier par les non-humains n'en ressortent pas vivants. J'en saurais plus une fois qu'il aura retrouvé ses esprits. Pour l'heure je n'en tirerai rien d'autre. Je fais signe à mon subalterne d'ajouter cela au rapport de mission. Ce sera peut-être le début d'une nouvelle après approfondissement et étude analytique de la situation.

Nous arrivons à l'héliport de la base, et je vois les brancardier au taquet, prêt à évacuer les blessés à l'hôpital militaire de la base. les toubib sont là aussi, de même que l'équipe de manutention prévu pour l'évacuation des prisonniers. Des prisonniers.... Cela me débecte. On devrait tous les exterminer au lieu de les étudier comme des rats de laboratoire. Peut importe les dispositif ou les planques, tôt ou tard les races des ressortissants prisonniers viennent en raid récupérer les leurs. Quand il ne font tout simplement pas des échanges en capturant nos propres hommes. Vampires de merde.... J'ai l'impression que ça les amuse de nous traiter comme de la marchandise en plus de nous prendre pour du bétails. Je n'ai pas le temps de maugréer davantage, on a atterrit. Mes gars aident à sortir le caporal hors de l'habitacle tandis que les brancardiers s'affairent immédiatement autour de lui, se précipitant avec le brancard vers les salles de soin.

Je ne peux pas leur reprocher leur empressement. On a perdu tellement d'hommes à cause des poisons de ces fumiers de traquombres, que c'est souvent la première chose qu'ils font. Dépistage et cure des poisons. Il n'est pas impossible que ce Dimitri ait été empoisonné après tout. Je suis impatient de savoir les rapports d'analyse et je suis tranquillement le convoi vers le complexe hospitalier. J'ai le temps d'aller voir le général après.... Pour l'instant l'équipe médicale s'acharne sur le caporal. Prise de soin, désinfection, batterie de test.... Je regarde depuis la salle juxtaposée, à travers l'espèce de baie vitrée, et je en peux m'empêcher de penser.

~Qu'est-ce qu'il t'es arrivé Dimitri... ?~
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